• Cultures et Traditions

    Voici une petite rubrique créer pour  vous informer des culture et tradition asiatiques . 

  • Située dans l’Océan Pacifique, au large de la péninsule Oshika, Tashirojima (田代島) est une île actuellement considérée comme étant inhabitée. En effet, si en 1950, la population de cette terre s’élevait à 1 000 habitants, elle n’en compte aujourd’hui qu’une centaine. En contrepartie, l’île est largement peuplée de chats : on y compte en effet plus de 150 félins ,d’où le surnom "Tashirojima, l’île aux chats" (Cat Island). C’est cette particularité qui fait la réputation de l’île.

    Là-bas, même s’ils sont pour la plupart errants, les chats sont tous en bonne santé et se laissent facilement approcher par les humains. Ils le doivent à la population locale et à ses croyances : sur Tashirojima, nourrir un chat et prendre soin de lui est signe de richesse et de bonne fortune.

     

    Le tourisme… grâce aux chats

    Si la population se meurt au fil des années, les touristes amateurs de félins, eux, font de Tashirojima l’une de leur destination favorite. Et évidemment, les constructions insolites ne manquent pas.

       

       

    Les humains cohabitent en parfaite harmonie avec les félins.

        

    Tashirojima et le tsunami

    Lors de la catastrophe de mars 2011, survenue au large de l’archipel japonais, la population humaine et féline de l’île aux chats a vraisemblablement été épargnée. Alors que beaucoup ont dû se résigner à abandonner leurs compagnons à quatre pattes, les habitants de l’île, quant à eux, ont eu la chance de pouvoir fuir les vagues meurtrières à temps, limitant ainsi le nombre de pertes humaines et animales. L’île a en revanche due être coupée du monde durant quelques temps, en raison de l’accès difficile à celle-ci. En effet, le port d’Ishinomaki a été rasé, rendant Tashirojima déserte.

      

    Une année après le tsunami, l’antenne de Miyagi et les studios Asahi Productions achève la production de Neko no Sumu Shima (猫の棲む島, l’île où vivent les chats), un court-métrage d’animation d’environ cinq minutes, qui vise à présenter la catastrophe du point de vue des chats de l’île. Entièrement réalisé et écrit par Hideaki Oba, ce petit dessin-animé a d’abord été projeté dans la ville d’Ishinomaki avant d’être diffusé à la télévision, sur la BS Fuji.

    ( dsl mais je n'ai trouver que la bande annoce :< )


    ( source: nautiljion )

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  • « Un fil rouge invisible relie ceux qui sont destinés à se rencontrer et ce, indépendamment du temps, de l'endroit ou des circonstances. Le fil peut s'étirer ou s'emmêler, mais il ne cassera jamais… »

    Le fil rouge du destin est une légende populaire d’Asie originaire de Chine. Ce fil relie deux être destinés à s’aimer, quelle que soit la distance ou même les différences de richesses qui les séparent.


    Origines : 

    On retrouve la première trace écrite de cette légende en Chine sous la dynastie Tang (618-907) dans le recueil de contes Xu You Guailu de Li Fuyan. Le conte dont le mythe découle se nomme « L’auberge des fiançailles. »
     
    Première version écrite de la légende, le conte de Li Fuyan :
     
    Un beau soir, un jeune voyageur nommé Wei Gu de passage dans la ville de Songchen descendit dans une auberge pour la nuit. Devant l’entrée et sous le clair de lune il y rencontra un vieillard.

    Le viellard sous la lune et Wei Gu
     Ce vieil homme était appuyé contre un sac en toile et consultait un livre étrange. Intrigué, Wei Gu l’interrogea, lui demandant ce qu’il y cherchait. Le vieillard lui répondit que ce livre contenait toutes les unions matrimoniales du monde. Il ajouta que le sac de toile contre lequel il était appuyé contenait des fils de soie rouge qui, une fois attachés aux pieds de deux personnes, les vouent à être époux, et ce quelle que soit la distance sociale ou géographique qui les sépare actuellement, même si leur familles sont ennemies jurées. Wei Gu lui demanda alors qui serait sa femme. Le vieillard lui répondit qu’il s’agissait de la petite fille de la marchande de légume. Pensant qu’il se moquait de lui, Wei Gu monta se coucher.

    Le lendemain, curieux, Wei Gu allât tout de même jeter un coup d’œil à l’étal de la vieille marchande de légumes. Il fût vexé de voir que la jeune fille était assez laide, il la poussa alors qu’elle passait à côté de lui avant de s’éclipser, énervé et honteux.

    Bien des années plus tard, il épousa une jolie jeune femme et, comme le veux la tradition, il ne découvrit son visage que le soir du mariage. Elle avait une mouche entre les deux sourcils, intrigué, Wei Gu lui demanda pourquoi. Elle lui répondit que lorsqu’elle était petite un voyou l’avait faite tomber sur le front et qu’elle en avait gardé une cicatrice. Wei Gu réalisa que c’était lui le voyou dont elle parlait et que le vieil homme avait raison. Il lui confessa son histoire, qui parvint jusqu’au préfet de Songchen. Celui-ci décida de renommer l’auberge « l’auberge des fiançailles » et le vieillard sous la lune fut rapidement connu de tous. Wei Gu et sa femme, comprenant que leur union était prédestinée, décidèrent de ne jamais se disputer.

    Cette histoire connait de nombreuses variantes, notamment à cause des différentes traductions. Le vieillard sous la lune est quant à lui considéré comme un dieu, son anniversaire est célébré le jour de la fête de la mi-automne (ou fête de la lune), le quinzième jour du huitième mois lunaire.
     
     
     
    Drama : Akai Ito
     
    Film Asiatique : Akai Ito
     
    (Source : Nautljion )
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  • L'origami, ou l'art de plier le papier est une pratique très répandue et qui s'étend en Occident sous des airs de loisir créatif.

    Origami (折り紙) est un terme japonais qui désigne un art fort répandu depuis des siècles. Celui-ci se compose du verbe de la langue nippone "oru", qui signifie littéralement "plier", et du nom "kami", qui signifie "papier". Cette appellation tire probablement ses racines du terme chinois "zhézhǐ" (折紙 / 折纸 : plier du papier). En effet, l'origami désigne l'art du pliage de papier.

    Origines : 
    Initialement originaire de la Chine du VIème siècle, cet art vraisemblablement antique daterait de la dynastie Han et aurait été implanté sur l'archipel japonais par des moines bouddhistes depuis le Koguryŏ (ancien empire recouvrant les actuelles Corée du Sud et du Nord). Sa pratique se serait rapidement étendue durant l'année 1200, notamment auprès de divers rituels bouddhistes, où il aurait rencontré un succès fort et rapide.

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